Image d'illustration de Semer les graines des transitions durables

Face aux défis climatiques et environnementaux, notre ville est engagée depuis 2020 dans une transition écologique ambitieuse et  concrète. À travers des actions fortes, telles que la lutte contre les îlots de chaleur, le développement d’une ville nourricière et résiliente, la préservation des réservoirs de biodiversité ou encore la création d’espaces dédiés à l’éducation écologique, nous  réinventons chaque jour notre avenir, pour un cadre de vie plus durable et solidaire, où nature et habitants trouveront un nouvel équilibre.

Le mot des élus

Nos projets de plantations se poursuivent et s’intensifient. La deuxième phase de plantation de la forêt Miyawaki au Parc Paul Loridant a démarré, en collaboration avec les enfants (scolaire et périscolaire) et la troisième phase achèvera les plantations début 2025.
Du côté du parc Paul Loridant toujours, à côté des terrains de tennis et des vignes, un verger diversifié va être planté, mêlant 30 arbres  ruitiers classiques et plus originaux ainsi qu’une vingtaine de lianes et arbustes fruitiers. Celui-ci, en plus de sa fonction nourricière, sera  support pédagogique notamment pour les écoles. Notre forêt comestible en construction, nommée « Passage gourmand », (proche des serres municipales) va, quant à elle, bénéficier  prochainement de l’installation d’une signalétique complète ainsi que de plantations complémentaires. Enfin, d’ici la fin 2024 et avec une poursuite sur les années prochaines, nous nous sommes  questionnés, toujours dans l’idée de planter intelligemment, à la fois pour  recréer des îlots de fraicheur mais aussi multiplier les arbres nourriciers, sur des lieux de plantations à travers la ville. Ce travail va se poursuivre, se décliner et se diversifier vers un maillage fin de toute la ville en termes de plantations sur les prochaines années. Nous aurons ainsi la plantation sur plusieurs îlots d’arbres de haute couronne lorsque cela s’y prête, et d’arbres et arbustes fruitiers dans diverses résidences de la ville. Nous sommes dans la pleine continuité du travail engagé sur la résilience de notre ville et sur notre engagement à  planter chaque année autant d’arbres qu’il y a  de naissance (350 à 400).

Sarah Jaubert,
ADJOINTE AU MAIRE EN CHARGE DE LA VILLE RÉSILIENTE, DE L’AMÉNAGEMENT ET DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
Étienne Charron,
CONSEILLER MUNICIPAL EN CHARGE DE LA BIODIVERSITÉ, DES ESPACES NATURELS ET DE LA PROTECTION ANIMALE

Des études préalables pour mieux agir

Afin de mieux orienter ses actions et d’agir de manière pragmatique dans sa trajectoire de transition écologique et solidaire, la Ville s’est attachée les services du cabinet de conseil et d’ingénierie indépendant NEPSEN. Spécialisé dans les métiers de la transition  nergétique et écologique, ce cabinet a mené en 2022 une étude portant sur les îlots de chaleur urbain et la canopée. Pour information, la canopée correspond aux cimes des arbres les plus hauts, formant ainsi l’étage supérieur de la forêt. En contact direct avec l’atmosphère et le  soleil, elle constitue un écosystème unique, riche en biodiversité et en productivité biologique.

Un potentiel écologique à entretenir

Selon les données de l’étude, notre ville est un territoire riche en contrastes, mêlant des zones fortement urbanisées et des espaces naturels précieux. Si les quartiers denses et les zones d’activités sont identifiés comme des points chauds, la commune bénéficie également de véritables îlots de fraîcheur grâce à ses Parcs et ses espaces verts. Avec un taux de canopée remarquable de 38 %, bien au-dessus de la moyenne nationale, et une perméabilité des sols atteignant 58 %, la Ville démontre son potentiel écologique. Ces atouts, associés à une gestion consciente des disparités territoriales, en font une ville engagée pour un équilibre durable entre urbanisation et nature.

Une Ville qui respire et se réinvente

Face au changement climatique, la Ville s’engage avec ambition en multipliant les îlots de fraîcheur, véritables oasis urbaines. Partout, des  arbres soigneusement sélectionnés pour leur résistance au futur climat sont plantés, transformant nos rues et nos espaces publics en  refuges ombragés pour les habitants et la biodiversité. Un plan de plantation réfléchi et planifié qui s’accompagne également de projets de désimperméabilisation, ciblant les parkings et les cours d’école. D’ici une dizaine d’années, chaque groupe scolaire aura une cour  végétalisée, où enfants et nature cohabiteront, tout en préservant les sols et les nappes phréatiques.

  • 900 m² de cour Oasis au Groupe scolaire de Courdimanche.
    Montant de l’investissement : 400 000 €
  • 3400 m² de surface au sein des Groupes scolaires des Bergères et Tournemire (à venir).
    Pour un second projet avec une maîtrise des coûts de 500 000 €
  • Forêt Miyawaki : 2 700 arbres à planter, un espace de 1200m², une densité moyenne de 2,25 plantes /m
  • Création d’un verger : 900 m² de superficie, une trentaine d’arbres fruitiers et une vingtaine d’arbustes
  • Un engagement : planter 350 à 400 arbres chaque année !

Projet Miyawaki : renaturer la Ville

D’ici la fin de l’année, la deuxième phase de la forêt Miyawaki va sortir de terre au sein du Parc Paul Loridant, aux abords du lac, non loin de l’école du Parc. Une première phase avait été réalisée dans le courant de l’hiver 2023. Miyawaki est un projet de reforestation urbaine fondé sur la méthode du botaniste Japonais Akira Miyawaki. Cette technique consiste à planter de manière dense des espèces locales afin de recréer une forêt native, tout en accélérant sa croissance naturelle. En utilisant des arbres, arbustes et plantes adaptés à l’écosystème local, la forêt devient autonome en quelques années. La forêt Miyawaki offrira de multiples avantages, comme la contribution à la biodiversité, l’amélioration de la qualité de l’air, la rétention  l’eau, ainsi que la création des espaces de verdure, essentiels tant pour les habitants que pour la faune environnante.

Planter ensemble pour grandir ensemble
Comme c’est le cas dans la plupart de ses projets, la Ville place les enfants au coeur de son engagement écologique, en les impliquant  activement dans les chantiers de plantation participatifs. Ces moments, à la fois éducatifs et ludiques, permettent aux plus jeunes de mettre les mains dans la terre tout en découvrant les enjeux de la transition écologique. En plantant des arbres, ils apprennent à préserver leur  environnement, à comprendre l’importance de la biodiversité et à devenir les acteurs d’un avenir plus durable. Une belle manière de semer, dès aujourd’hui, les graines d’une conscience écologique collective. À ce titre, des ateliers de plantation ont été organisés dans le cadre du projet Miyawaki. L’un a eu lieu mi-novembre avec les Centres de loisirs du Bosquet et des Millepertuis.

(Re)donner vie à la nature

Notre Ville s’engage à favoriser l’épanouissement de la biodiversité locale que ce soit par la mise en place de plusieurs techniques ou  l’adoption de certaines pratiques dans la gestion de la nature, avec notamment :

  • Le zéro phyto
    Cela désigne l’arrêt complet de l’utilisation de produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, etc.) dans l’entretien des espaces verts,  des voiries ou des infrastructures publiques. L’objectif est de préserver la biodiversité, la qualité de l’eau et la santé humaine.
  • La gestion différenciée
    Cette méthode consiste à adapter l’entretien des espaces verts en fonction de leur usage, de leur localisation et de leur valeur  écologique. Par exemple, un Parc très fréquenté pourra être régulièrement tondu et fleuri, tandis qu’une zone moins accessible sera  laissée plus naturelle pour favoriser la biodiversité.
  • Le fauchage tardif
    Cette technique consiste à retarder la coupe de zones comme les prairies ou les bords de route afin de permettre aux plantes de fleurir et aux insectes, notamment les pollinisateurs, de compléter leur cycle de vie. Le fauchage tardif est une des nombreuses pratiques de la gestion différenciée, qui inclut également des actions telles que la plantation de végétaux adaptés, la réduction de la fréquence des  tontes, ou encore la préservation de zones laissées en friche.

Nos Parcs, jardins et espaces verts se métamorphosent donc en havres de vie. On laisse la nature faire ! Ces espaces deviennent ainsi des refuges pour la faune et la flore.

Sur demande de la Municipalité, le Conseil Départemental de l’Essonne à réalisé une opération de débardage le mardi 19 novembre au  Parc Paul Loridant, sur une parcelle leur appartenant. La mise en sécurité de cette parcelle était devenue nécessaire du fait de la présence d’arbres morts et dangereux. Cette opération de débardage a été réalisée à cheval.

C’est une technique de sylviculture qui  consiste à transporter des arbres abattus de leur lieu de coupe vers une zone de dépôt à l’aide d’un cheval. Plus respectueux des sols et  moins gourmand en carburant, le débardage à cheval se retrouve aujourd’hui en phase avec les préoccupations écologiques.

Au Parc Urbain

Projet Passage Gourmand, des ateliers à venir….
Nous vous parlions déjà dans le Vivre aux Ulis de février 2024 de la création d’un Jardin-forêt communal appelé « Passage Gourmand ». Situé aux abords des Serres municipales, ces 22 essences et 40 végétaux comestibles et résilients sur 2400 m² d’espaces offrent une opportunité unique d’introduire un écosystème durable, nourricier et éducatif au coeur de la Ville. L’objectif fondamental de ce projet est de créer un îlot de verdure comestible au sein du Parc Urbain, favorisant la biodiversité, l’éducation environnementale et le bien-être collectif. Des ateliers de plantation de boutures de vignes de diverses variétés sont prévus d’ici la fin de l’année avec les lycéennes et les lycéens de l’Essouriau. Impliquer les éco-délégués et les élèves en section professionnelle représente une belle occasion de leur offrir une expérience concrète et enrichissante. Ils pourront développer des compétences en travail d’équipe et acquérir des connaissances sur les pratiques de jardinage durable.

Au Parc Paul Loridant

Création d’un verger
Cueillir des fruits directement comestibles, ça vous tente ? Bientôt, un verger sortira de terre, à côté des terrains de tennis. Il est composé  d’une trentaine d’essences fruitières (arbres et arbrisseaux) à la fois dîtes de variétés anciennes, de variétés adaptées au sol et au climat local et à son évolution. Vous pourrez profiter des fruits comme des pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, figuiers, pêchers, brugnoniers, cognassiers, etc. Vous pourrez les consommer sous diverses formes (crue, cuit ou en jus), avec des récoltes échelonnées du printemps à l’automne. Une fois plantés, il faudra laisser le temps aux arbres de grandir.