Il y a quelques semaines, Nicolas, 15 ans et victime de harcèlement mettait fin à ses jours.
Une victime de plus qui vient allonger la liste des enfants et adolescents que le harcèlement a tué.
Le 9 novembre est la Journée internationale de lutte contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire. C’est un moment pour mettre en avant l’importance cruciale de la prévention et de la lutte contre le harcèlement. Consciente que l’éducation est une responsabilité collective, la Municipalité s’efforce d’agir, et de mettre en lumière ce sujet car l’épanouissement de chaque enfant Ulissien est une nécessité.
Découvrez dès maintenant la nouvelle campagne vidéo de la ville luttant contre le harcèlement.
Le harcèlement scolaire est un fléau qui existe depuis de nombreuses années. Cependant, avec l’émergence des nouveaux outils de communication et plus récemment des réseaux sociaux, ce phénomène a pris une ampleur sans précédent avec des conséquences parfois dramatiques comme l’atteste malheureusement l’actualité. Que ce soit les parents, les acteurs du système éducatif ou les élèves, chacun doit se sentir concerné et agir à son niveau !
Aux Ulis, à l’occasion la Journée internationale de lutte contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, la Municipalité souhaite agir en éveillant les consciences et en rappelant les comportements à adopter pour les victimes ou les témoins de harcèlement.
C’est le slogan que vous pouvez voir sur les différents panneaux d’affichage de la ville. Une campagne qui a pour objectif d’alerter sur les situations de harcèlement, aussi bien du point de vue du harcelé que du harceleur. En effet, prévenir les cas de harcèlement passe également par la détection des harceleurs potentiels, afin de leur faire prendre conscience de la gravité de leurs agissements. Parallèlement à cette campagne d’affichage, la ville a également réalisé une vidéo de sensibilisation dans l’espoir de toucher le plus grand nombre de personnes, y compris en dehors de notre territoire. En effet, le harcèlement scolaire est un fléau national, voire même mondial.
Cette campagne est aussi le fruit d’un travail collectif réalisé avec des jeunes du collège de Mondétour. Les jeunes ont voulu surtout insister sur la nécessité de prendre en compte les différences des uns et des autres et de savoir faire preuve d’empathie et de tolérance. La campagne a également été réalisée en lien avec des jeunes du lycée de l’Essouriau.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre.
46 % des élèves qui déclarent avoir été victimes d’au moins une violence de façon répétée durant l’année scolaire.
6,7 % des élèves signalent cinq atteintes répétées ou plus.
800 000 à 1 million d’élèves par an seraient concernés soit 10% des élèves en 2021.
22, c’est le nombre de suicides de jeunes qui auraient été victimes de harcèlement en 2021 selon l’association «Hugo !».
Initié par le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, il offre une tribune aux jeunes élèves des écoles, collèges et lycées de France, ainsi qu’aux participants des structures péri et extrascolaires. L’objectif est de les encourager à exprimer collectivement leur point de vue sur la question du harcèlement, à travers la création d’affiches ou de vidéos qui serviront de vecteurs pour leurs projets visant à éradiquer ce fléau au sein de leurs établissements.
Harcèlements, agressions, violences : trois numéros verts pour aider les enfants en danger :
Se comporter correctement avec ses camarades s’apprend dès les premières années à l’école. Pour cela, des dispositifs ont été mis en place sur la ville pour prévenir les comportements négatifs
L’initiative Nounah, portée par l’Académie de Versailles, est spécialement conçue pour les directeurs d’école et les enseignants des cycles 1 et 2 (école maternelle, CP, CE1 et CE2). Elle a pour but de renforcer les compétences psychosociales des élèves. Le projet Nounah s’inscrit dans une démarche visant à réduire les incidents de violence à l’école, en particulier le harcèlement, tout en favorisant le bien-être des élèves.
Le 10 novembre 2022, la mascotte a été introduite auprès des élèves de l’école maternelle Bosquets 1.
Un programme éducatif complet et prêt à l’emploi. Il encourage la construction de la confiance en soi, la promotion de la bienveillance et l’inculcation des valeurs citoyennes. Il agit aussi en tant que rempart contre la violence et les comportements à risque, réduisant ainsi les conflits.
Zamizen a touché en 2022/2023 : 18 classes des Ulis de la petite section au CE1 sur les écoles maternelles des Bergères 1 , Tournemire 1 et 2 et Millepertuis, en plus des écoles élémentaires des Avelines (CP et CE1) et des Millepertuis
(environ 350 enfants).
Notre Municipalité considère le « Bien grandir » comme une de ses priorités politiques - avec la nécessité pour tous, de l’enfance à l’âge adulte, de se sentir en sécurité, d’être respectés et de pouvoir accéder au statut de citoyen libre et responsable.
Dans le souci du « Bien vivre ensemble », la Municipalité se préoccupe aussi de la tranquillité publique.
Face aux différents harcèlements que peuvent subir nos élèves dans le cadre scolaire, qui sont une forme de violence envers des victimes souvent fragiles et dont les conséquences peuvent être dramatiques, des actions ciblées de prévention, de sensibilisation et d’éducation sont proposées dans nos écoles, collèges et au lycée. Elles sont portées principalement par la DEPC (Direction Égalité et Prévention Citoyenne), qui fait appel à des partenaires, dont Interval (équipe de prévention spécialisée), pour des actions adaptées selon le public visé.
La Municipalité doit protéger les enfants contre ce type de violence qui relève de la délinquance et qu’elle ne peut accepter.
Rose-Marie BOUSSAMBA, CONSEILLÈRE MUNICIPALE EN CHARGE DU PLAN DE RÉUSSITE ÉDUCATIVE, DU PÉRISCOLAIRE ET DE L’ÉGALITÉ FEMMES / HOMMES
Agnès FRANCART, CONSEILLÈRE MUNICIPALE EN CHARGE DE LA PRÉVENTION ET DES ACTIONS CULTURELLES
Gwenael LEVRAY, ADJOINT AU MAIRE EN CHARGE DE LA VIE ÉDUCATIVE ET DE LA JEUNESSE