Rénovations thermiques, cadre de vie... le point sur les réhabilitations dans nos rédisences

Engagée aux côtés des locataires et dans un travail partenarial exigeant avec les bailleurs, la municipalité poursuit son action en faveur des opérations de rénovation thermique et d’amélioration du cadre de vie au sein des résidences et sur les dalles des Ulis.

Dialogue tripartite et nouveau contrat de ville

Réunions publiques, visites de quartiers, rencontres inter-bailleurs... L’équipe municipale s’engage activement pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et veille au bon déroulement des travaux conduits dans les résidences de la ville et sur l’espace public, en collaboration avec les Amicales de locataires et les bailleurs. Parallèlement, le Contrat de ville 2024-2030, qui sera soumis au vote du Conseil communautaire et du Conseil municipal fin juin, prévoit la création d’un nouveau Quartier prioritaire de la Politique de la Ville (QPV) à l’est, regroupant les résidences Chanteraine, Barceleau et la Châtaigneraie, ainsi que l’intégration de la résidence des Amonts dans le QPV existant à l’ouest. Cette nouvelle cartographie prioritaire vise à permettre aux bailleurs sociaux d’accélérer les réhabilitations et d’améliorer le cadre de vie dans ces quartiers, notamment grâce à l’abattement de 30% de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) auquel la classification en QPV ouvre droit.

Les travaux se poursuivent à Chanteraine

Le projet de rénovation énergétique à grande échelle de la résidence Chanteraine, engagé par le bailleur Résidence Yvelines Essonne, a pris son envol il y a six mois après cinq réunions publiques et une phase préparatoire étendue. D’un coût prévu de 20,7 millions d’euros, cette initiative vise à hisser les bâtiments à une étiquette énergétique de classe B d’ici fin 2025. À ce jour, les opérations se concentrent sur le remplacement progressif des menuiseries des 366 logements. Parallèlement, une réfection complète des installations électriques et des pièces humides, comprenant salles de bain et toilettes, est également en cours. Les espaces communs ne sont pas en reste, avec un remplacement intégral des boîtes à lettres et des interphones dans tous les halls d’entrée prévu. La sécurité du parking souterrain est une autre composante majeure de ce projet. Les travaux de rénovation débuteront cet été avec l’appui des forces de l’ordre. Des accès uniques seront aménagés pour chaque niveau du parking : l’entrée rue de Franche-Comté au niveau -1, et celle de l’avenue de Bourgogne au niveau -2. La municipalité, en concertation avec le bailleur, plaide pour l’installation d’un système de vidéoprotection similaire à celui déployé par I3F dans le parking de la Daunière, afin de prévenir le vandalisme des portails. En parallèle, la ville, propriétaire de la dalle du parking, attend la finition des travaux d’étanchéité par Les Résidences Yvelines Essonne pour éliminer tout risque d’infiltration d’eau. Ce n’est qu’après ces mesures que la municipalité pourra procéder à l’aménagement et à la végétalisation du site, prévus pour la fin de l’année 2024, marquant ainsi une nouvelle étape dans la transformation urbaine de la résidence Chanteraine.

L’annonce du report des travaux ne signifie pas un arrêt des améliorations : dès le premier semestre 2025, des mesures comme l’externalisation des locaux d’ordures ménagères seront mises en œuvre pour augmenter la propreté des immeubles. La rénovation énergétique commencera quant à elle en 2026, ciblant spécifiquement les 42 bâtiments des secteurs des Allées des Trèfles, Rosalie et Limousine. Malgré les réserves exprimées par la municipalité concernant ce nouveau calendrier, la collaboration entre Toit et Joie et la ville demeure constructive. Cette synergie est d’autant plus cruciale que la condition préoccupante de la résidence a été largement signalée par les résidents eux-mêmes, à travers leur amicale des locataires, diverses pétitions et plaintes. Un comité de pilotage, composé de membres de Toit et Joie et de représentants de la ville, se réunira régulièrement pour veiller à la progression de ce projet majeur, dont le coût est estimé à environ 26 millions d’euros.
Une rencontre publique est prévue le 17 juin à la Salle du Conseil de la mairie pour présenter ce projet aux habitants, marquant ainsi une étape importante dans le dialogue continu entre les résidents, le bailleur et la municipalité.

Courdimanche clôturera le ballet des rénovations à l’Est

Situé entre l’avenue de Bourgogne et l’avenue d’Alsace, le centre commercial « Les Boutiques » se prépare à subir une transformation radicale. Ce projet ambitieux a pour but de revitaliser l’entrée de la ville en rendant cet espace plus accueillant et en améliorant son intégration dans le tissu urbain environnant.
Actuellement, l’Établissement Public Foncier d’Île-de-France est engagé dans le processus d’acquisition des locaux commerciaux. Cette étape cruciale permettra de contrôler pleinement le foncier, condition sine qua non pour envisager une restructuration complète de cette zone stratégique. Parallèlement, les efforts de rénovation ne se limitent pas qu’a ce projet ambitieux de la municipalité. En effet, la nouvelle responsable de secteur d’IN’LI a récemment rencontré le maire pour discuter de la réhabilitation de la partie locative de la résidence de Courdimanche. Cette rencontre, a permis de poser les jalons d’un projet de rénovation thermique qui débutera en 2026 et qui clôturera le renouveau à l’Est de notre commune.

Réhabilitation en vue à la Chataigneraie

À l’instar de la résidence voisine Chanteraine, la Chataigneraie s’apprête à connaître une transformation majeure. Le 5 avril, lors d’un diagnostic en marchant, élus, services municipaux et représentants de SEQENS, bailleur de la résidence, ont esquissé un ambitieux projet de rénovation comprenant un ravalement thermique.

82 logements et une résidence intergénérationnelle Avenue de Bourgogne

Un projet de résidence intergénérationnelle verra le jour avenue de Bourgogne, remplaçant l’ancien établissement AREPA / ARPAVIE L’Odyssée, inoccupé depuis 2019. Cette nouvelle structure comprendra 82 logements, dont 77 studios de 26 m² et 5 appartements de type T1 bis de 34 m². Elle accueillera divers profils de résidents, tels que des seniors, des familles monoparentales et des étudiants, disposeront d’un accompagnement social personnalisé grâce à une équipe dédiée.
Du côté de l’avenue de Saintonge, le foyer de travailleurs migrants ADOMA, créé en 1974, doit être requalifié en une résidence sociale. La livraison de ces résidences est espérée pour la fin de l’année 2026.

La Daunière : coup d’envoi des rénovations thermiques

Pour donner suite à la sécurisation réussie du parking, au remplacement des boîtes à lettres et des portes des halls d’entrée effectués ces dernières années, d’importants travaux d’amélioration énergétique vont débuter au second semestre dans les 363 logements gérés par le bailleur I3F. L’objectif est de reclasser la résidence, construite en 1973, de l’étiquette énergétique G à B. D’ici la fin du mois de juin, les travaux concerneront les façades des bâtiments et le remplacement des fenêtres, actuellement très mal isolantes.
La réunion publique organisée devant une cinquantaine de personnes, le 21 mars dernier, a également permis d’ajouter au projet le remplacement des radiateurs au sein des appartements. Pour améliorer la tranquillité des résidents, les halls d’entrée, actuellement traversant et très fréquentés, seront désormais uniquement accessibles depuis la rue.

Point d’étape sur les Avelines

L’entrée du parking Berry va bénéficier de plusieurs améliorations visant à réduire les nuisances telles que le stationnement gênant et le squat. Afin de préserver l’esthétique du site et d’empêcher l’accès non autorisé, un grillage sera installé le long du muret situé à droite de l’entrée. Cette mesure devrait limiter l’accès aux espaces verts et aux murs avoisinants, décourageant ainsi les squatteurs. En complément, des plots métalliques seront installés pour empêcher le stationnement gênant des véhicules. Ces installations favoriseront une meilleure circulation et garantiront une accessibilité accrue, notamment pour les services d’urgence. Le financement de ces travaux est partiellement
assuré par la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFPB), et le projet, pour lequel un devis a déjà été établi, est prévu pour débuter sous peu.
Par ailleurs, la municipalité a l’intention d’intensifier les échanges avec les habitants des Avelines, en particulier ceux résidant dans les tours 25, 27 et 29. L’objectif est de mieux les accompagner et de suivre de près les initiatives de CDC Habitat, en réponse aux  nombreuses plaintes des résidents concernant la propreté, la présence de nuisibles et les dégradations dans les parties communes. Ces rencontres visent à créer un dialogue constructif et à apporter des solutions concrètes aux problèmes soulevés par les résidents.

La phase 2 bientôt enclenchée aux Bathes

La première phase des travaux, qui visait à améliorer l’isolation thermique et l’étanchéité des toitures, est presque achevée. Cette étape incluait également l’installation d’une nouvelle loge pour le gardien, le remplacement des systèmes de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), et plusieurs améliorations dans les espaces communs. Ces travaux préparent le terrain pour une seconde phase plus ambitieuse,  dont le coup d’envoi sera donné après une série de consultations impliquant la municipalité, les résidents et les représentants du bailleur RIVP. Une réunion publique est prévue pour le 14 mai à la Maison Pour Tous de Courdimanche, une occasion pour les parties prenantes de discuter des détails de cette prochaine phase.
Celle-ci promet d’être substantielle, avec le ravalement thermique des façades, le remplacement des menuiseries pour les 212 logements, et une réfection complète des réseaux électriques.

Dans les Hautes-Plaines, la municipalité engagée aux côtés de l’Amicale des locataires

Si un diagnostic prochainement présenté par le bailleur Logirep et l’entreprise de conseils « La Condition Urbaine » vise à améliorer la sécurité au sein de la résidence, aucune réhabilitation de grande ampleur n’est à l’ordre du jour pour la rénovation, pourtant nécessaire, des 379 logements des Hautes-Plaines. La municipalité, qui s’est entretenue avec les représentants du bailleur, est pleinement engagée aux côtés de l’Amicale des locataires dans l’attente d’une réponse constructive de Logirep.